5 - Préparation avant montage

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Là, il s'agit de finition, de fignolage. rien d'obligatoire.

Certains même, estimeront, non sans raison, que c'est du temps et de l'argent de perdu.


1) ponçage des éléments en PVC (tubes et T) pour peinture


Ce chariot couleur "gris-chiotte"   n'est pas particulièrement élégant 

Voir un chariot monté avec ces bouts de PVC, c'est toujours assez surprenant.


A l'origine, rappelons-le, les tubes de PVC et raccords divers, sont prévus pour réaliser l'évacuation des eaux usées et non pour construire une quelconque structure destinée à rouler et à transporter du matériel.


Pour atténuer donc ce côté très inesthétique de ce chariot, on va le peindre. Cela va cacher un peu la misère 

Et donc, avant de peindre, un ponçage léger (inutile d'insister) des tubes et des T, permettra à la peinture de mieux accrocher.


[PHOTOS]


2) traitement des jantes ou flasques des roues contre l'oxydation du milieu marin


Là, c'est quand même plus utile mais pas forcément indispensable.


Pour les heureux possesseurs de roues avec jante en plastique, cette opération est évidemment totalement inutile.

Le plastique, c'est bien connu, ça ne rouille pas ! 




Au départ d'ailleurs, j'étais parti pour acheter ces roues avec jantes en plastique. Non contentes d'être en plastique (ce qui est donc fort pratique pour lutter contre l'oxydation du milieu marin), elles étaient très peu chères : 7 € la roue ! 

Hélas, ces roues étant en rupture de stock avec aucune date de réapprovisionnement déterminée, je me suis rabattu sur des roues avec jantes ou flasques métalliques.

Elles sont plus chères, presque du double (13,06 € la roue) que leurs homologues en plastique 

Et elles sont plus lourdes : 1, 337 g contre 1 kg pour les roues avec jantes en plastique 


Admettons que ce prix supérieur se justifie par une plus grande solidité...il faut bien se rassurer comme on peut 




Si ces roues avec flasque métalliques possèdent 3 inconvénients majeurs (leur prix plus élevé, leur poids, 34% plus lourdes (1,337 kg au lieu de 1 kg) et le fait, qu'étant en métal, elles soient sujettes à l'oxydation), elles apportent néanmoins une commodité certaine quand viendra le temps de réparer ou de changer une chambre à air ou un pneu : ces flasques ou jantes sont composées en deux parties assemblées par des boulons et écrous.





Ainsi donc, pour atteindre la chambre à air ou le pneu, il suffit de de dévisser 4 boulons pour "ouvrir la jante en deux".


Ces flasques, justement, seront démontées pour pouvoir les vernir.


Ce n'est pas pour faire beau. Le vernis est simplement destiné à protéger, autant que faire se peut, ces flasques ou jantes de l'oxydation.

Au passage, la visserie d'origine en acier standard hautement sensible à l'oxydation, sera remplacée par des boulons et écrous en INOX.




Grâce à ces 2 améliorations, usage d'un vernis sur les flasques et utilisation d'une visserie INOX, ces roues, ou plus précisément, ces jantes devraient mieux supporter l'agressivité du milieu marin.


Toutefois, hélas, comme pour les roues avec jantes en plastique, le roulement de la roue restera vulnérable à l'air et l'eau salins et, surtout, au sable fin de nos plages.




Les seuls remèdes possibles :

- un usage intensif de la graisse au niveau de ces roulements

- une vérification et un entretien réguliers de ces roulements

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Les flasques ont été vernies et remontées avec des boulons, rondelles et écrous INOX :