AVERTISSEMENT : ce projet a été abandonné car un tel chariot, en une seule pièce, ne peut entrer dans le coffre avant de l'Alboran.Bien que tout à fait réalisable, ce projet N°1 a été remplacé par un
Projet N°2.
L'essentiel de ce qui est ici est repris : axe amélioré...
La différence essentielle entre le Projet N°1 et le Projet N°2, c'est le fait que, dans le Projet N°2, il s'agisse d'un chariot en plusieurs parties, démontable.
Une rubrique "ANNEXES" rassemble différentes informations et remarques sur les matériaux et outils utilisés.----------------------------------------------------------------------------------------------
De toutes les différentes astuces utilisées pour fabriquer son chariot "home made", j'ai retenu celle qui consiste à utiliser des
tubes et raccords en PVC.
Cette méthode, à mon avis, à l'avantage d'être simple (
un peu comme des legos à assembler ) donc relativement rapide.
Le prix du matériel est aussi assez abordable.
Malgré tout, quand on fait le total des divers articles (tige filetée, boulons, rondelles, tuyau cuivre, PVC...) le montant total n'est pas négligeable même s'il revient moins cher, quand même, qu'un certain nombre chariots "tout fait".
Pour les bricoleurs qui ont la chance d'avoir déjà une bonne partie du matériel dans leur "atelier", là, ça devient très intéressant au niveau prix.
Mais même, si la construction d'un tel chariot ne représente pas une "monstrueuse" économie, il reste l’inestimable plaisir d'avoir construit quelque chose de ses 10 doigts.
Et ça, ça n'a pas de prix !
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Toutefois, avec cette
méthode dite du
PVC, il me semble y avoir quelques défauts :
1 - une certaine fragilité due au matériau utiliséCette fragilité peut-être compensée en utilisant du PVC "noir", haute densité.
C'est plus cher et pas forcément évident à trouver.
Pour ma part, j'utilise du PVC "gris" standard.
2 - une certaine fragilité due à la conceptionPar ailleurs, je trouve le "
système de roulement" un peu léger, un peu "vite fait".
J'ai l'impression que sa durée dans le temps doit être relativement courte.
Je vais donc tenter d'expliquer, ci-dessous, comment j'essaie de remédier à cette "
fragilité de roulement".
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Présentation de la "méthode classique" (
pour l'axe de roulement)
Habituellement, le bouchon PVC est percé, au centre, au diamètre de la tige filetée et sert « d’axe » et de « support » pour cette tige filetée.
Inconvénient :
Tout le poids reposant sur le chariot (
celui du kayak et de son éventuel chargement) appuie, via la tige filetée, sur cette mince épaisseur de PVC trouée.
Effet :
L'effet "coupant" et "abrasif" (
accentué par le poids) du filetage va rogner peu à peu la mince paroi en PVC du bouchon et élargir, déformer le diamètre initial du perçage dans le bouchon PVC.
Conséquence :
La tige filetée, au bout d'un moment, ne sera plus fermement maintenue dans un axe horizontal puisque les trous percés dans les 2 bouchons auront été rognés, agrandis et déformés.
C'est finalement, tout le "système de roulement" du chariot qui devient défectueux.
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Présentation de la "méthode améliorée" (
pour l'axe de roulement)
Nouvelle méthode :
Le bouchon PVC n'est plus utilisé pour servir de "moyeu", de passage, à la tige filetée.
Dans l'orifice du "T" qui fait face à la roue, on va placer une "
grosse rondelle" de téflon, de plastique dur ou de bois d'un diamètre
légèrement supérieur à l'orifice du "T" pour qu'elle rentre "en force" et qu'il n'y ait pas de jeu.
Cette grosse rondelle de téflon, de plastique dur ou de bois aura une épaisseur maximum de
3 cm pour venir en butée jusqu'au fond du manchon
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Note : J'utilise une scie-cloche dont le diamètre est légèrement supérieur à 40 mm car le diamètre du manchon est, lui aussi, légèrement supérieur à 40 mm.Ici, il s'agit contreplaqué marine de 25 mm d'épaisseur en attendant de fabriquer des moyeux en téflon qui résisteront bien mieux à l'eau.
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Ce "moyeu", sera percé, au centre, d'un diamètre de
16 mm pour y glisser un
tube métallique (acier, alu, cuivre) de même diamètre.
Ensuite, la
tige filetée de 14 mm (enduite de graisse pour la protéger contre la rouille), passera à travers le tube en cuivre/métallique.
Si la tige filetée n'est pas glissée dans ce tube métallique (
qui protège la rondelle de l'usure), on retrouvera le même problème qu'avec la "méthode classique" :
au bout d'un certain temps, la tige filetée va rogner, agrandir peu à peu le trou du moyeu aboutissant au même résultat qu'avec le bouchon PVC servant de moyeu.
(M
ême si le délai de détérioration sera un peu plus long en raison de l'épaisseur de la rondelle).
La seule raison d'être du tube métallique, c'est donc de protéger le moyeu d'une usure prématurée.Le tube métallique s'interpose entre le filetage, coupant et abrasif, et le moyeu, pour éviter que ce filetage endommage le moyeu.
La durée de vie de cet axe formé par
le moyeu + le tube métallique + la tige filetée devrait être bien plus longue qu'un simple trou dans 2 ou 3 mm de PVC.
(Note : un tube métallique en acier fera aussi bien l'affaire, même mieux, qu'un tube de cuivre plus "tendre".)
Un petit schéma tentant d’expliquer le principe
Note : le tube de cuivre/acier servira aussi de "roulement" pour l'axe de la roue :
(
Ce n'est pas un "roulement à bille", c'est un "roulement à tube")
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Voici le schéma global de ce chariot "PVC :
(
Rappel :
les dimensions ne sont que provisoires.)